Dans le cadre du projet InterGenre-UEMOA, le GRAAD Burkina collecte des données dans cinq (5) pays de l’UEMOA. Cette collecte concerne les entreprises qui interviennent dans le commerce intracommunautaire de l’UEMOA, les employés et les ménages.
Dans la première phase, 200 entreprises ont bien voulu collaborer, environ 900 employés et 900 ménages ont répondu à nos questions. A ce titre, le GRAAD Burkina leur manifeste toute sa gratitude. Ces données permettront d’identifier et de faire des propositions pour lever les barrières qui empêchent les femmes commerçantes de développer leur potentiel et de mieux profiter du commerce intracommunautaire.
Pour des résultats plus fins, nous avons prévu une seconde phase de collecte portant sur les mêmes questionnaires. Conformément à la loi et à notre protocole éthique, ces données ne servent qu’aux besoins de la recherche. Elles ne peuvent et ne seront pas partagées avec aucun système fiscal.
Pour cette seconde phase, les mêmes pays sont concernés : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, Togo. Ces pays ont été choisis sur la base d’une approche statistique visant la représentativité de l’échantillon. Cette seconde phase de collecte est prévue pour ce mois de Mars 2020. Le GRAAD Burkina vous est donc reconnaissant pour l’accueil que vous réserverez aux agents-enquêteurs et enquêtrices.
Pour plus d’informations, vous pouvez appeler nos points focaux sur place au besoin.
Rappelons que l’objectif général de cette recherche est d’étudier et de comprendre comment le commerce intracommunautaire de biens dans les pays de l’UEMOA a affecté le pouvoir économique des femmes et les relations de genre, afin de faire des recommandations pour des politiques commerciales régionales plus équitables. Spécifiquement, il s’agit dans cette recherche de/d’:
• cartographier et caractériser les biens impactés par la croissance des échanges intracommunautaires de biens selon le pays (natures, valeurs ajoutées, contribution au PIB, secteur, etc.) ;
• identifier et analyser les caractéristiques des principaux secteurs concernés et les agents économiques à la base de la création des biens identifiés en prenant en compte le niveau formel et informel ;
• identifier les principaux agents économiques qui bénéficient des retombées (revenus, emplois, etc.) du commerce intrarégional des biens retenus et analyser la structure-genre de ces agents en prenant en compte le commerce informel transfrontalier ;
• étudier les grands écarts entre les hommes et les femmes afin d’en déterminer les principaux déterminants ;
• étudier et comparer selon le genre les impacts socioéconomiques des activités menées sur les entreprises, les ménages et la production locale ;
• analyser les politiques, identifier les gaps et proposer des recommandations et des mesures de politiques visant à réduire les inégalités hommes-femmes dans le processus d’intégration régional.