Depuis le Programme National de Développement Economique et Social (PNDES) élaboré en 2016, le gouvernement burkinabè a clairement affiché sa ferme volonté de faire de l’industrialisation de l’économie burkinabè un axe central de sa vision du progrès économique et social. Sur le plan sectoriel, cette volonté s’est traduite par l’élaboration de la Stratégie nationale d’industrialisation (SNI) qui a été officiellement lancée ce 22 juillet 2019 à Bobo Dioulasso par le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré.
Soutenue et orientée par l’accompagnement de PAGE (Partnership and Action for Green Economy), ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Développement industriel) à travers l’expertise du GRAAD Burkina (Groupe de Recherche et d’Analyse Appliquées pour le Développement), cette nouvelle stratégie ambitieuse qui court jusqu’en 2023 contient dans sa formulation, d’importantes orientations nouvelles dont la promotion des modes de consommation et de production durables et en particulier l’industrie verte comme l’a souligné le Représentant de l’ONUDI, Monsieur Tidiane BOYE.
Souligné par le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, la promotion de la transformation des matières locales et la promotion d’une industrialisations efficace et durable créatrice d’emplois et de valeur ajoutée, mais également la traduction, en faits réels, du slogan «Consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons» sont classés parmi les objectifs clés de la SNI (Stratégie nationale d’Industrialisation) des objectifs.
En rappel, la SNI porte la vision suivante : « À l’horizon 2023, le Burkina Faso dispose d’un secteur industriel dynamique, compétitif et durable qui accroit sa contribution à la transformation structurelle de l’économie nationale ».
Elle se fonde sur sept (7) principes directeurs dont celui de « l’économie verte inclusive« . En termes de but, « L’objectif global de la Stratégie Nationale d’Industrialisation est de promouvoir la création, le développement et la consolidation d’une masse critique d’industries compétitives, durables, créatrices de valeur ajoutée et d’emplois décents principalement dans la transformation des matières premières locales ».
Jeanne d’Arc DA