La recherche analyse sur trois horizons temporels les effets relatifs des politiques monétaire et budgétaire du Burkina Faso en appréciant leur endogénéité. Elle utilise deux modèles : le modèle à correction d’erreur (MCE) et le modèle Vectoriel Autorégressif (VAR).
Compte tenu du passage de l’UMOA à l’UEMOA et des résultats économétriques indiquant une rupture en 1994 (année de la dévaluation du franc CFA), la période de l’étude 1970-2010 a été scindée en deux : 1970-1993 et 1994-2010. Les résultats montrent qu’au Burkina Faso la politique monétaire a été plus efficace que la politique budgétaire sur ces trois périodes. De 1970 à 1993, la politique budgétaire a été inefficace sur la croissance économique. Sur la période 1994-2010, les effets des politiques monétaire et budgétaire ont été faibles et statistiquement non significatifs. La dévaluation et l’adoption du Pacte de Convergence de l’UEMOA en 1999 n’ont pas vraiment contribué de façon considérable à la croissance économique du pays. Les résultats de l’analyse de la causalité à la Granger ont révélé un caractère endogène de la politique budgétaire sur les trois périodes tandis que la politique monétaire a été exogène sur les périodes 1970-2010 et 1970-1993.
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Félicitations à l’équipe !