Considéré parmi les 40 Think Tanks actuels les plus dynamiques (selon la lettre d’invitation), du 3 au 4 novembre 2017, le GRAAD a été invité à Washington pour partager son expérience sur la thématique globale du financement, de la qualité de la recherche et de la durabilité des Think Tank. La rencontre qui s’est tenue à huit clos au Wilson Center le premier jour et au Brookings Institution la journée du samedi 4 a réfléchi sur la durabilité et de l’indépendance des Think Tank. La question centrale a été la suivante : « Comment rester indépendant et mener une recherche de qualité dans un contexte de soutien institutionnel limité voire inexistant ? ».
Le panel introductif qui s’est tenu le vendredi 3 novembre a marqué le lancement des échanges qui se poursuivront jusqu’au samedi 4 novembre avec pour objectifs de sortir des pistes de solutions à la problématique. Co-organisé par le Think Tank and civil society program, le Wilson Center et le Brookings Institution, le forum réuni environ une trentaine de personnes venue du monde entier.
A la question de savoir quelle valeur ajoutée le GRAAD a apporté et qu’est-ce qu’il en tire, voici la réponse du Secrétaire Exécutif du GRAAD Burkina. « En fait, il faut reconnaître que cette invitation constitue un honneur pour le GRAAD Burkina et montre que l’institution, lentement mais surement glisse vers son objectif de centre de recherche de référence. Après le prix donné par l’Université de Pennsylvanie, cette démarche nous rassure d’une certaine manière quant à notre travail. Par ailleurs, il faut dire que parfois quand on est enfoncé dans un travail, on a du mal à en donner soit même la valeur. Mais, lorsqu’on vous demande d’en parler, c’est qu’il y a quelque chose de bon. Enfin, il ne faut pas oublier qu’il y a d’autres institutions qui sont présentes, notamment les organisations des autres pays africains. Le GRAAD Burkina a donc appris de toutes les expériences des institutions sœurs. Enfin, les institutions comme la Banque Mondiale et un bon nombre d’Universités ou d’Instituts américains ont été présents, cela a constitué pour le GRAAD Burkina une opportunité d’élargir son réseau et de renforcer ses capacités de partenariat. Déjà à la fin de la journée du vendredi, nous avons retenu qu’il n’y a pas d’indépendance sans vision et plan de travail clair ».
Vous avez présenté l’expérience et la vision du GRAAD Burkina le samedi 4. C’est exact ? Qu’avez-vous dit ? « Vous savez, la plupart des Think Tank qui se crée meurt avant 3 ans d’existence. Le GRAAD Burkina en a plus aujourd’hui rien que si l’on compte la date de son autonomisation. Ma présentation a consisté en la présentation du GRAAD Burkina, la manière dont l’institution s’est maintenue, mieux, comment elle a grandi. J’ai souligné l’importance de certains mots dans la construction d’une institution : la vision et le leadership, l’engagement, le travail d’équipe, le sacrifice, la crédibilité, etc. J’ai aussi abordé les grands défis notamment ceux liés au personnel de recherche. Faire la recherche et la recherche-développement, la ligne est mince, mais contenu est énorme.
Qu’est-ce qui vous a marqué le plus ? « D’abord, c’est d’être au Brookings, c’est l’un des prestigieux centres de recherche dans le monde et d’être écouté. Ensuite, une question : comment en si peu de temps le GRAAD Burkina s’est hissé à ce stade posé par un participant qui m’a fait à la fois plaisir et réfléchir. J’ai répondu par deux (2) mots : la vision et un autre mot lié à ma croissance, c’est-à-dire Dieu. Par rapport à la vision, j’ai souligné que le GRAAD a été construit dans la tête au moins cinq (5) ans avant sa mise en place physique. Par rapport à Dieu, j’ai tout simplement dit que quand Dieu vous met débout, personne ne peut vous mettre à genoux »
Pour plus de détails, un lien sera bientôt donné pour accéder au PowerPoint présenté lors de cette rencontre.
La cellule de communication du GRAAD Burkina