Dans le but de promouvoir les modes de production et de consommation durables, le Groupe de recherche et d’analyse appliquées pour le développement (GRAAD) prévoit lancer des concepts dans ce sens. Il s’agit de « la marche vers le développement propre » et un salon d’économie circulaire de Ouagadougou. C’était lors d’un café de presse, ce jeudi 27 juillet 2017 à Ouagadougou, que le GRAAD a présenté les grandes lignes de ces initiatives dans le but de soutenir le Burkina Faso dans sa transition vers une économie plus verte.
Au cours des dernières décennies, des thématiques émergentes et des concepts font l’objet de préoccupations de la communauté internationale parmi lesquelles on pourrait citer : les changements climatiques, la gestion durable des terres, les modes de consommation et de production durables, la neutralité de la dégradation des terres et l’économie verte. Il faut entendre par « économie verte », un ensemble d’activités classées tridimensionnelles : économique, social, environnemental.
C’est dans cette vision que le Groupe de recherche et d’analyse appliquées pour le développement (GRAAD) a présenté des concepts ce jeudi 27 juillet 2017 à Ouagadougou. Cette rencontre visait à promouvoir une meilleure appropriation des concepts et pour la promotion de l’économie verte au Burkina Faso. Dans la transition vers l’économie verte, le Secrétaire exécutif du GRAAD, Dr Gountiéni Damien Lankoandé, a expliqué que cela implique des actions concrètes pour des économies plus durables.
C’est dans cette lancée que le GRAAD avec l’appui de la direction générale de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique ont lancé des concepts. Ce sont des initiatives du Groupe afin de traduire aujourd’hui l’économie verte dans les comportements pratiques auprès de tous ceux qui vivent des ressources naturelles au Burkina Faso.
Il s’agit du concept « la marche vers le développement propre (MDP) » qui est composé de plusieurs activités comme « les mercredis verts », « l’atelier des innovateurs » et le « Resto226 ».
Dr Gountiéni Damien Lankoandé a expliqué que « les mercredis verts » se feront 3 fois par an et l’objectif « c’est d’interpeller les autres par rapport à certains comportements à travers des ateliers pour discuter des sujets d’actualités environnementales au Burkina Faso ».
Concernant « l’atelier des innovateurs », il a fait comprendre que cela va consister à identifier un Burkinabè à l’extérieur qui évolue dans l’innovation avec les matériaux locaux pour partager son expérience.
Par rapport au concept « Resto226 », il a laissé entendre que ce sera lors des « mercredis verts » que l’on demandera aux restaurateurs de proposer des menus à base des produits locaux
Enfin, c’est un concept de salon d’économie circulaire de Ouagadougou, qui se veut être une plateforme pour les industriels, les entrepreneurs africains engagés dans la transition écologique, particulièrement dans les domaines relatifs à l’économie circulaire.
En rappel, le Burkina Faso s’est engagé à promouvoir l’économie à faible émission de carbone depuis 2010 et a adopté son plan décennal d’action sur les modes de consommation et de production durables.
Jules César KABORE Burkina 24