Aujourd’hui dans toutes les radios et télévisions, il ne passe une heure sans que l’on entend parler de migrants syriens qui tentent de rejoindre l’heure et malheureusement, au péril de leur vie. Au regard de l’encre que le phénomène fait couler aujourd’hui, certains aspects problèmes méritent d’être clarifier. Ici, nous nous intéressons aux aspects économiques du phénomène. Cela n’empêche pas de clarifier les termes généraux.
La migration : la migration traduit le fait pour un être vivant ou non de se déplacer d’un point A à un point B.
Par exemples : Lorsque les burkinabè quittent le pays pour aller travailler en côte d’Ivoire, ils font de la migration. De la même manière, les ivoiriens qui quittent leur pays pour venir travailler au Burkina Faso font de la migration. Pour ceux qui aiment bien la bière fraiche, lorsque vous quittez un débit de boisson pour un autre, on peut dire que vous migrez. Pour les étudiants, on peut parler de migration lorsque vous passez d’une école à une autre, etc.
De là, vous imaginez qu’il y’a plusieurs types de migrations avec différentes connotations :
La migration économique : On parle de migration économique lorsque le déplacement de l’homme est motivé principalement par la recherche de meilleures conditions de vie socioéconomique (emploi, revenu, bien-être social, etc.). Les indiens ou les libanais qui ont quitté leurs pays et qui se sont installés au Burkina Faso comme hôteliers, commerçants de matériaux de construction, etc. sont des migrants économiques. Par rapport au sens, pour les burkinabè, ce sont des immigrants.
Les syriens qui fuient la guerre dans leur pays et qui recherchent la protection en Europe ne sont pas, par définition, des migrants économiques, mais plutôt de type, migrant politique ou on serait tenté de dire, « migrants sécuritaire ».
Du point de vue économique, la migration présente bien d’avantages si elle est bien exploitée. Elle a tout de même des effets indésirables.
Quelques exemples : pour les pays à populations vieillissantes (comme l’Allemagne), elle permet d’apporter du sang neuf, de la main d’œuvre pour l’entreprise. Dans certains pays, les autochtones refusent de travailler dans certains créneaux de marché. Souvent, ce sont ces créneaux qu’occupent certains migrants et permettent aux pays d’immigration de toujours tourner.
Conseils de lecture :
http://www.economiesolidaire.com/2015/03/09/avantages-et-inconvenients-de-limmigration/
http://www.economistesquebecois.com/files/documents/32/46/27mars-pescarus.pdf