Pour mieux comprendre la notion de vie chère, il faut faire tomber une série d’idées reçues totalement fausses.
Lorsque les prix augmentent, la vie ne devient pas forcément chère. De même, ce n’est pas parce qu’on a des salaires élevés qu’on ne subit pas la vie chère.
Pour parler de vie chère, les économistes considèrent à la fois les revenus et le niveau général des prix. La vie est chère parce que les revenus dont on dispose ne suffisent pas pour prendre en charge le coût de la vie. Par exemple les dépenses alimentaires, les dépenses d’éducation, les dépenses de santé, etc.).
Pour analyser la vie chère, une des approches couramment utilisée est le pouvoir d’achat.
Pour simplifier, le pouvoir d’achat estime la capacité d’un revenu à supporter (ou non) le poids des dépenses (coût de la vie) dans un milieu donné. La vie chère est donc une notion relative. La vie peut être chère pour vous et pas pour votre voisin. La vie peut être chère pour vous aujourd’hui et pas demain. La vie peut être chère pour vous dans une ville/pays donné et pas dans une autre.
Pour mesurer le Pouvoir d’achat, on utilise l’indice de pouvoir d’achat qui n’est rien d’autre que le rapport entre l’indice de revenu et l’indice des prix (qui mesure le coût de la vie).
Lorsque l’indice de revenu évolue moins vite que l’indice de prix, la vie a tendance à devenir chère pour l’espace et les individus considérés et vice-versa.