Au Burkina Faso comme dans les autres pays, l’usage non durable des sachets plastiques et leurs conséquences remettent en cause les nombreux efforts faits pour la protection et la gestion durable des ressources naturelles. Pour inverser les tendances, le gouvernement burkinabè a élaboré la loi n°17/AN du 20 mai 2014 pour réguler l’utilisation des sachets plastiques dans notre pays.
C’est pour accompagner cette action et permettre au Burkina Faso de gagner le pari de l’élimination des emballages plastiques non biodégradables que le GRAAD mène des actions de sensibilisation et des travaux d’intérêt commun depuis février 2015 sous l’ »Initiative 0 Franc Plastic« .
Avec la Fondation April pour l’Environnement (FAE), JCI Dédougou Eclat et sous l’appui de APIL OIL, de TELMOB et la Société SBFA Barajii, le GRAAD a animé comme prévu, le 13 juin 2015 de 9h à 14h, une séance de formation-sensibilisation sur les sachets plastiques et leurs méfaits et les alternatives.
Cette animation s’est faite notamment en présence du Représentant de la Délégation spéciale de la commune, de la Direction régionale de l’environnement, de la Directrice régionale de la promotion de la femme etc. et de nombreuses responsables des associations, des hommes, des femmes et des jeunes de la ville de Dédougou.
Elle a été marquée par la présentation des trois modules suivants :
Ces présentations ont soulevé de nombreux débats allant au-delà de leurs contenus : Pourquoi l’Etat burkinabè n’a pas interdit tout simplement tout type de sachet ? Est-ce que cette lutte peut aboutir au regard de l’incivisme actuel des populations ? Ou en-est le gouvernement avec l’initiative d’achat des sachets plastiques débutée l’année dernière etc. ?
Comme à l’accoutumée, après la séance de formation, la sensibilisation s’est achevée par le nettoyage de la Mairie de la commune.
De cette activité, le GRAAD retient l’intérêt particulier de la commune pour la question, la préoccupation des populations quant à la salubrité de la ville et enfin, l’engagement pris par la Commune de poursuivre les débats avec notamment les responsables des associations travaillant dans le domaine. Une des propositions concrètes faites dans ce sens est l’instauration d’un prix « Quartier propre » dans la commune, le but étant d’amener les populations à une plus grande prise de conscience sur la question.
Rendez-vous est pris pour une autre commune.