Depuis plus de 20 ans, le Burkina Faso souffre des effets néfastes de la pollution due aux sachets plastiques compte tenu de l’importance de leur usage quotidien dans tous les secteurs d’activités. La désolation que l’on peut constater dans les rues dans les villes comme dans les campagnes témoigne de la croissance rapide de la consommation de cet emballage qui semble désormais irremplaçable, tant il est ancré dans les mœurs.
Mais, au regard des dégâts énormes causés en termes de santé humaine et de sécurité environnementale, l’Etat burkinabè a adopté en mai 2014, la loi 017 portant interdiction de la production, de l’importation et de l’usage du sachet plastique non biodégradable. Au terme de la période transitoire, cette loi entre en application ce 21 février 2015.
Convaincu que le fléau des déchets plastiques dépasse la seule capacité de gestion de la commune de Ouagadougou et des communes de manière générale, la GRAAD est allé soutenir, ce samedi 7 février 2015, la Jeune Chambre Internationale (JCI) Ouaga Golden qui a organisé une journée de ramassage de sachets plastiques et de don de poubelles au marché de Katré Yaré. Avec un appui de dix (10) poubelles et une équipe qui a participé activement à la manifestation, le GRAAD réaffirme son attachement à l’émergence d’un environnement sain et sécurisé pour nous et les générations futures.
Prochain cap, la « Saint valentin propre » organisée par le GRAAD dans le cadre de la journée mondiale du désinvestissement dans les énergies fossiles.